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Fin de saison assez médiocre, beaucoup de facilités scenaristiques (merci Luxion) et une qualité esthétique qui n'aide pas du tout.

Dans le dernier épisode on nous présente enfin un ennemi capable d'apporter de la tension dans le scenario et par la même occasion nous montrer les limites du MC et ses connaissances pre-reincarnation.
Mais celui-ci s'en sort encore une fois sans aucune difficulté tout en ayant même le luxe de ne faire aucun blessés.

Le pitch réussissait jusqu'à il y a quelques peu à compenser tout ces défauts en nous proposant la deconstruction du genre "Otome Game" (une catégorie de jeux vidéo exclusivement reservé aux plaisirs de la gente féminine pour ceux qui ne connaissent pas).
Une idée d'histoire assez prometteuse et original sur le papier.
Mais de toute évidence l'auteur semble ignorer le potentiel de son œuvre.

Aucune crédibilité dans les enjeux politique, aucun début de développement sociétal n'est à signaler.
Comme je le disais il y a quelques jours dans l'espace commentaire, on met l'accent sur un monde matriacal injuste, parfois cruel pour ensuite jeter tout ça aux oubliettes comme si cela n'avais aucune sorte d'importance car après tout, les figurants ne reste que des figurants et leur sort n'importe à personne (c'est ironique car le MC semble croire qu'il en est un).

On apprend même plus tard que ce monde n'est pas si matriacal que ça car la personne au commandes de cette monarchie est un homme, un mâle, on comprend plus rien.

Tout le potentiel de cet oeuvre et les possibilités d'intrigues scenaristiques qui en découlent réduit à néant par une absence flagrante d'ambition artistique. On est submergé par un triangle amoureux dont la futilité est à l'image des pseudo-romances Isekais que l'on nous vomis à chaque nouveaux cycles de parution.

En somme de la drogue bon marché pour les clients du genre.